Baleine à Bec de Blainville

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La Baleine à bec de Blainville (Mesoplodon densirostris) est la plus grande des baleines mésoplodontes (Mesoplodon est un genre de mammifères de l’ordre des cétacés, qui se base sur la forme et la disposition des dents des mâles adultes).

Baleine à bec de Blainville
Baleine à bec de Blainville
  • Nom scientifique : Mesoplodon densirostris
  • Longueur : 4,5 à 6 mètres
Baleine à bec de Blainville - comparaison avec l'humain
Baleine à bec de Blainville – comparaison avec l’humain (source : Wikipédia)
  • Poids : 1 tonne
  • Poids à la naissance : 60 kg
  • Sociabilité : 1 à 6 individus parfois jusqu’à 12
  • Identification : grosses dents sortant de la mâchoire inférieure incurvée (pour le mâle seulement), front aplati, dessus et flancs gris-bleu foncés pouvant s’assombrir avec l’âge et une zone claire au dessous. Nageoire dorsale proéminente, frappe la surface de l’eau avec son bec, corps couvert de taches.
Baleine à bec de Blainville - dessin
Baleine à bec de Blainville – dessin
  • Habitudes alimentaires : calmars, poulpes et poissons.
  • Comportement : l’animal plonge peu profondément en série toutes les 15 à 20 secondes d’intervalles et sonde pendant 20 à 45 minutes. On voit en premier le bec, pointé vers le ciel. Il vient parfois frapper la surface.
  • Répartition mondiale : la baleine à bec de Blainville fréquente principalement les eaux chaudes et tempérées, tout autour du globe.
Baleine à bec de Blainville - répartition mondiale
Baleine à bec de Blainville – répartition mondiale. Carte UICN
  • Population et menaces : On connaît assez peu la population des baleines à bec de Blainville. En 2009, on estimait à un peu plus de 2100 le nombre d’individus dans les eaux autour d’Hawaii, dans le Pacifique. Dans le golfe du Mexique, 106 individus ont été comptabilisés. Dans le Pacifique est, on estime à environ 30 000 individus la population. Les menaces qui pèsent sur ce cétacé proviennent principalement des activités humaines, notamment des sonars utilisés par les marines des Etats-Unis et l’Otan. Ils brouillent en effet les ondes utilisées par les cétacés, pas seulement les baleines à bec de Blainville, et les font s’échouer parfois, entraînant leur mort prématurée.
Baleine à bec de Blainville
Baleine à bec de Blainville. Photo : NOAA, Ari Friedlaender, Duke University

 

Baleine à bec de Blainville
Baleine à bec de Blainville. Photo : James D. Watt